vendredi 24 mars 2011
« Savoir-vivre »
Hédi Kaddour
Éditions Gallimard
Hédi Kaddour
Il est né d'un père tunisien et d'une mère française. Agrégé de lettres modernes, il est traducteur de l'anglais, l'allemand et l'arabe. Il a enseigné la littérature française et la dramaturgie à l'École normale supérieure de Fontenay / Saint-Cloud / Lyon et l'écriture journalistique au Centre de formation des,journalistes (CFJ). Il est aujourd'hui professeur de littérature française à la New York University in France et à l'Ecole des métiers de l'information (EMI-CFD) où il est responsable de l'atelier d'écriture.
Après plusieurs recueils de poèmes parus aux éditions Gallimard, il publie en 2005 « Waltenberg » (Gallimard), roman de 720 pages, qui plonge dans l'histoire des hommes et des lettres du XXe siècle. Ce livre, qui mêle aventure et espionnage, abrite également une trame sentimentale teintée de mélancolie. Salué comme un grand livre par de nombreux critiques, il a reçu le Goncourt du premier roman et le prix du premier roman, et a été classé "Meilleur roman français de l'année 2005" par le magazine Lire.
Un recueil d'études sur ce roman est paru sous le titre « Etudes sur Waltenberg, roman de Hedi Kaddour », aux éditions Act Mem (collection "Lire Aujourd'hui") en 2007. Le roman « Waltenberg » est publié en traduction anglaise (David Coward) chez Random House en 2007 et en traduction allemande (Grete Osterwald) en 2009 chez Eichborn Verlag, Frankfurt am Main.
En janvier 2010, Hédi Kaddour a publié deux nouveaux ouvrages :
« Savoir-vivre », roman, Gallimard, collection Blanche
« Les Pierres qui montent », notes et croquis de l'année 2008, Gallimard, collection Blanche
« Savoir-vivre »
On ne devrait rien révéler d’un roman avant de le lire mais pour « Savoir-vivre » c’est un impératif : il faut juste y aller de confiance en sachant que c’est une fascinante et brillante histoire romanesque pour laquelle le bonheur sera plus intense à la lire une deuxième fois :
Première impression: éblouissement et admiration devant cette histoire « un peu forte, dans le genre anglais, avec une vraie chute », devant le contrôle de l’intrigue, l’élégance et la virtuosité de l’écriture qui toujours évite la mauvaise « graisse grammaticale ».
Un livre qui vous tient de la première à la dernière ligne et, plus fort encore, un roman qui vous incite à le relire aussitôt terminé pour savourer la subtilité des indices conduisant avec une habileté diabolique le lecteur au coup de théâtre de la fin.
Et cette deuxième impression enrichit la première : on est ébloui par l’habileté et la finesse de l’écrivain à semer des signes au fil des pages, on est amusé d’avoir été ainsi dupé, berné et si bien manipulé qu’on en admire encore plus la puissante maîtrise de l’écriture.
F.T.