Thierry CROUZET
«MON PÈRE, CE TUEUR»
(éditions La manufacture de livres)
«J’ai toujours eu peur de mon père. Je savais qu’il avait déjà tué au cours de la guerre d’Algérie. J’étais persuadé qu’il pouvait recommencer.»
Thierry grandit dans l’ombre glaçante de Jim, élaborant des scénarios de fuite et se barricadant toutes les nuits dans sa chambre. Quelques années après la mort de ce père menaçant, le fils se plonge dans les photographies et les carnets où Jim ne parle que de la guerre. Il décide de partir à la recherche du fantôme, de retrouver par les mots celui qui avait été un jeune garçon à qui l’on avait appris à être un tueur. Car pour se garder de transmettre l’héritage de la violence, il faut en connaître la source.
Hélène GAUDY
Après des études d'arts plastiques, Hélène Gaudy se consacre à l'écriture. Elle est l'auteur de plusieurs romans pour adultes, de livres d'art mais également de romans et d'albums pour la jeunesse, publiés notamment au Rouergue ou chez Actes Sud.
Avec "Lubin et Lou", elle déploie tout son talent pour faire surgir dans le quotidien une certaine forme d'étrangeté.
Parmi ses nombreux romans, les professeurs des écoles ont choisi:
MINUIT Le chat du bois perdu Trois histoires de Lubin et Lou Quand j'étais cagibi
(éditions Cambourakis) (éditions Gallimard) (éditions du Rouergue)
Hélène GAUDY
«UN MONDE SANS RIVAGE»
(éditions Actes Sud)
À l’été 1930, sur l’île Blanche, la plus reculée de l’archipel du Svalbard, une exceptionnelle fonte des glaces dévoile des corps et les restes d’un campement de fortune. Ainsi se résout un mystère en suspens depuis trente-trois ans : en 1897, Salomon August Andrée, Knut Frænkel et Nils Strindberg s’élevaient dans les airs, déterminés à atteindre le pôle Nord en ballon – et disparaissaient. Parmi les vestiges, on exhume des rouleaux de pellicule abîmés qui vont miraculeusement devenir des images.
À partir de ces photographies au noir et blanc lunaire et du journal de bord de l’expédition, Hélène Gaudy imagine la grande aventure d’un envol et d’une errance. Ces trois hommes seuls sur la banquise, très moyennement préparés, ballottés par un paysage mobile, tenaillés jusqu’à l’absurde par la joie de la découverte et l’ambition de la postérité, incarnent l’insatiable curiosité humaine qui pousse à parcourir, décrire, circonscrire et finalement rétrécir le monde. Livre d’une richesse inépuisable, aussi poétique que passionnant, Un monde sans rivage propose un voyage opiniâtre dans les étendues blanches du Grand Nord, un périple à travers le temps en compagnie de ces trois explorateurs et de bien d’autres intrépides, une méditation sur l’effacement et une déclaration d’amour à la photographie dans ses deux mouvements d’aval et d’amont : fixer les souvenirs et réactiver perpétuellement la machine à rêves.
Valentine GOBY
«MURÈNE»
(éditions Actes sud)
«LA CHALEUR»
«PAR LES ROUTES»
(éditions L'arbalète/Gallimard)
Prix Fémina 2019